La prothèse totale de genou

Prothèse de genou

Qu’est ce que l’arthrose de genou?

Le genou articule le fémur (l’os de la cuisse) avec le tibia (l’os de la jambe). Il est composé de trois os : le fémur, le tibia et la rotule, tous recouverts de cartilage. L’articulation est stabilisée sur les côtés par des ligaments  (médial et latéral) et en centre par les ligaments croisés. Entre le fémur et le tibia, des ménisques jouent un rôle de stabilisation et d’amortissement des chocs.

Le genou fonctionne comme une charnière et permet des mouvements de flexion et d’extension de la jambe. Il est contrôlé notamment par les muscles de la cuisse.

L’arthrose du genou ou gonarthrose est une usure définitive et irréversible du cartilage articulaire. Elle touche également les ménisques en provoquant des fissures et les ligaments en diminuant leur qualité. L’arthrose est fréquente après 65 ans et peut être favorisée par

  • Les désaxations des membre inférieurs
  • Le surpoids
  • Certaines activités professionnelles ou sportives
  • L’hérédité

D’autres pathologies peuvent diminuer la qualité du cartilage articulaire : c’est le cas de certains rhumatismes inflammatoires ou  les nécroses osseuses.

Qu’est ce qu’une prothèse totale de genou

Elle se compose de 4 éléments qui reproduisent la forme du cartilage articulaire du genou.

Un composant fémoral est composé de métal, il est fixé par du ciment ou impacté dans l’os. Un composant tibial, métallique, généralement cimenté il sert de fixation pour le composant intermédiaire

Entre ces deux éléments se situe le « polyéthylène » qui est une pièce en plastique technique qui reproduit la forme du haut du tibia et assure un bon glissement et une stabilisation de la prothèse.

Sur la rotule, peut être placé un composant plastique selon les cas.

Comment traite-t-on l’arthrose du genou?

La première étape est le traitement médical qui inclut  la prise d’anti-douleur, des médicaments pour contrôler l’inflammation articulaire et des infiltrations dans le genou ( corticoïdes ou acides hyaluroniques). Il n’existe pas de traitement qui permet de guérir de l’arthrose, on peut juste en ralentir l’évolution ou en limiter les symptômes.

Lorsque le traitement médical ne suffit plus c’est-à-dire quand le genou devient trop douloureux et/ou pas assez mobile, on peut envisager une chirurgie.

Certaines chirurgies « conservatrices » consistent en la réaxation du genou en modifiant les zones d’appui. C’est le cas des ostéotomies. Elle sont réalisées dans des cas bien précis et ont un effet limité dans le temps.

Nous évoquerons ici la chirurgie « non conservatrice » du genou c’est-à-dire le remplacement du cartilage articulaire par une prothèse.

L’intervention chirurgicale

Elle peut être pratiquée sous anesthésie générale ou seulement du bas du corps. Le patient est installé sur le dos. L’incision se trouve sur le devant du genou. La taille de l’incision est variable selon votre corpulence et chaque situation. Le chirurgien va ouvrir l’articulation, enlever le cartilage malade, et le remplacer par une prothèse. Il va s’assurer de la bonne mobilité et stabilité du genou pendant l’opération. La durée opératoire est variable selon les situations et la complexité de l’intervention, elle est généralement de 1h30.

Après l’intervention

La rééducation à la marche et la mobilisation du genou débute le jour même ou lendemain de l’intervention. Une protocole post opératoire incluant kinésithérapie et cryothérapie permet un confort post opératoire. Une attelle de genou provisoire est nécessaire le temps de retrouver un bon tonus musculaire de la cuisse. La durée d’hospitalisation n’est que de quelques jours puis le patient rentre chez lui si la situation le permet (en fonction de l’entourage familial, de l’agencement du domicile et de l’accès à un kiné de ville) ou est admis dans un centre de rééducation.

Les risques opératoires.

La mise en place d’une prothèse de genou n’est pas une opération anodine. Son indication doit tenir compte des bénéfices attendus et des risques évalués au cas par cas. Certaines maladies peuvent augmenter le risque opératoire. Une information complète vous sera transmise lors de la consultation pré opératoire chirurgicale et anesthésique.

Il est impossible d’établir une liste complète des risques opératoires. Les risques peuvent survenir pendant ou à distance de l’intervention . La survenue d’une complication peut nécessiter une reprise chirurgicale.

Vivre avec une prothèse de genou.

Le plus souvent, on vit normalement après une prothèse de genou. Le temps que votre corps s’habitue à la prothèse, que les muscles fonctionnent normalement, il faut parfois plus de 6 mois pour avoir un résultat définitif.

La conduite automobile est proscrite pendant 6 semaines après l’intervention. La pratique du sport est possible mais privilégiant les activités qui ménagent le genou opéré.

 L’arthrose de genou.

Le genou articule le fémur (l’os de la cuisse) avec le tibia (l’os de la jambe). Il est composé de trois os : le fémur, le tibia et la rotule, tous recouverts de cartilage.  Le genou est stabilisé par des ligaments. les ménisques joues le rôle d’amortisseurs

Le genou fonctionne comme une charnière et permet des mouvements de flexion et d’extension de la jambe. Il est contrôlé notamment par les muscles de la cuisse.

L’arthrose est une usure définitive et irréversible du cartilage articulaire. Elle touche également les ménisques en provoquant des fissures et les ligaments en diminuant leur qualité. L’arthrose est fréquente après 65 ans et peut être favorisée par

  • Les désaxations des membre inférieurs
  • Le surpoids
  • L’hérédité
  • les maladies inflammatoires

La prothèse de genou

Elle se compose de 4 éléments qui reproduisent la forme du cartilage articulaire du genou.

Un composant fémoral, métallique, il est fixé par du ciment ou impacté dans l’os. Un composant tibial, métallique, généralement cimenté il sert de fixation pour le composant intermédiaire

Entre ces deux éléments se situe le « polyéthylène » qui est une pièce en plastique technique qui reproduit la forme du haut du tibia et assure un bon glissement et une stabilisation de la prothèse.

Sur la rotule, peut être placé un composant plastique selon les cas.

Le traitement médical.

La première étape est le traitement médical qui inclut  la prise d’anti-douleur, des médicaments pour contrôler l’inflammation articulaire et des infiltrations dans le genou ( corticoïdes ou acides hyaluroniques). Il n’existe pas de traitement qui permet de guérir de l’arthrose, on peut juste en ralentir l’évolution ou en limiter les symptômes.

Lorsque le traitement médical ne suffit plus c’est-à-dire quand le genou devient trop douloureux et/ou pas assez mobile, on peut envisager une chirurgie.

L’intervention chirurgicale.

Elle peut être pratiquée sous anesthésie générale ou seulement du bas du corps. Le patient est installé sur le dos. L’incision se trouve sur le devant du genou. La taille de l’incision est variable selon votre corpulence et chaque situation. Le chirurgien va ouvrir l’articulation, enlever le cartilage malade, et le remplacer par une prothèse. Il va s’assurer de la bonne mobilité et stabilité du genou pendant l’opération. La durée opératoire est variable selon les situations et la complexité de l’intervention, elle est généralement de 1h30.

Après l’intervention

La rééducation à la marche et la mobilisation du genou débute le jour même ou lendemain de l’intervention. Une protocole post opératoire incluant kinésithérapie et cryothérapie permet un confort post opératoire. Une attelle de genou provisoire est nécessaire le temps de retrouver un bon tonus musculaire de la cuisse. La durée d’hospitalisation n’est que de quelques jours puis le patient rentre chez lui si la situation le permet (en fonction de l’entourage familial, de l’agencement du domicile et de l’accès à un kiné de ville) ou est admis dans un centre de rééducation.

Les risques.

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Il est impossible d’établir une liste complète des risques opératoires. Les risques peuvent survenir pendant ou à distance de l’intervention . La survenue d’une complication peut nécessiter une reprise chirurgicale.

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