L'arthrose de la cheville
Arthrose de cheville
Qu’est ce que c’est?
L’arthrose est une usure définitive du cartilage articulaire. Au niveau de la cheville, elle peut survenir chez les patients âgés ou plus précocement à la suite de fracture (arthrose post traumatique) ou d’instabilité chronique (entorses à répétitions). L’usure du cartilage peut être aussi la conséquence de maladie inflammatoire comme la polyarthrite rhumatoïde.
L’arthrose se manifeste par :
- une douleur lors de l’utilisation de la cheville pour la pratique d’un sport ou la marche.
- un gonflement articulaire
- une diminution de la mobilité de la cheville
- des sensations de craquements
- une boiterie
Pour confirmer le diagnostic, après examen clinique complet, un bilan radiologique est nécessaire. Il peut comporter :
- une radio standard
- un scanner ou arthro scanner
- un IRM de la cheville
Le traitement médical
Il est proposé dans les formes débutantes à modérées de l’arthrose de cheville. Le traitement médical à pour but de limiter les facteurs qui aggravent l’usure du cartilage et diminuer l’inflammation douloureuse. On peut donc proposer :
- un contrôle du poids,
- le port d’orthèses plantaires fabriquées sur mesure par un podologue,
- des infiltrations articulaires (corticoïdes ou visco supplémentation), réalisées sous contrôle radio ou échographique.
- un traitement médicamenteux antalgique et anti inflammatoire
L’intervention chirurgicale
Lorsque le traitement médical ne suffit plus pour calmer la douleur et que la marche devient très difficile on a recours au traitement chirurgical. La décision doit être discutée au cas par cas en consultation. Deux traitements sont possibles.
Le blocage l’articulation de la cheville (arthrodèse) supprime définitivement la mobilité articulaire. Le patient sera soulagé durablement des douleurs liées à l’arthrose et pourra marcher sans canne. La perte de mobilité articulaire est compensée partiellement par les articulations adjacentes.
L’autre option est la mise en place d’une prothèse de cheville, qui conserve une mobilité articulaire en supprimant les douleurs. Cette solution n’est pas possible pour tous les patients et doit être discutée en consultation. La faisabilité dépend des désaxations de l’arrière pied et des atteintes ligamentaires associées.
Après l’opération
Le blocage de l’articulation de la cheville (arthrodèse) nécessite une immobilisation dans une botte plâtrée sans appui d’au moins 6 semaines après l’intervention. Cette immobilisation a pour but de faire consolider l’arthrodèse. La reprise de la marche se fera progressivement
la mise en place d’une prothèse peut, elle aussi, nécessiter quelques semaines d’immobilisation et le patient doit suivre des séances de rééducation pour la reprise de la marche.
Dans les deux cas il faut attendre plusieurs mois pour retrouver une marche fluide et confortable.
Quels sont les risques opératoires?
Les risques opératoires diffèrent selon l’intervention réalisée. Ils sont fortement dépendants des antécédents médicaux du patient (état de la peau, diabète, tabagisme, problèmes circulatoires…). Certaines complications sont spécifique de l’intervention pratiquée :
- L’arthrodèse peut se compliquer de retard de consolidation
- La prothèse de cheville peut présenter des problème de stabilité voire de luxation.
Les problèmes sont non spécifiques de l’intervention chirurgicale :
- les retard de cicatrisation de la peau
- infection du site opératoire
- phlébite
Se faire opérer ou pas?
La décision de se faire opérer dépend de la gêne fonctionnelle c’est-à-dire si l’arthrose provoque des douleurs très invalidantes malgré un traitement médical bien conduit.
Le choix entre prothèse et arthrodèse se fait au cas par cas et doit être adaptée au patient, ces deux traitements sont complémentaires.
L’arthrose.
L’arthrose est une usure définitive du cartilage articulaire. Au niveau de la cheville, elle peut survenir chez les patients âgés ou plus précocement à la suite de fracture (arthrose post traumatique) ou d’instabilité chronique (entorses à répétitions). L’usure du cartilage peut être aussi la conséquence de maladie inflammatoire comme la polyarthrite rhumatoïde.
L’arthrose se manifeste par :
- une douleur lors de l’utilisation de la cheville pour la pratique d’un sport ou la marche.
- un gonflement articulaire
- une diminution de la mobilité de la cheville
- des sensations de craquements
- une boiterie
Pour confirmer le diagnostic, après examen clinique complet, un bilan radiologique est nécessaire. Il peut comporter :
- une radio standard
- un scanner ou arthro scanner
- un IRM de la cheville
Traitement médical
Il est proposé dans les formes débutantes à modérées de l’arthrose de cheville. Le traitement médical à pour but de limiter les facteurs qui aggravent l’usure du cartilage et diminuer l’inflammation douloureuse. On peut donc proposer :
- un contrôle du poids,
- le port d’orthèses plantaires fabriquées sur mesure par un podologue,
- des infiltrations articulaires (corticoïdes ou visco supplémentation), réalisées sous contrôle radio ou échographique.
- un traitement médicamenteux antalgique et anti inflammatoire
L’intervention chirurgicale
Lorsque le traitement médical ne suffit plus pour calmer la douleur et que la marche devient très difficile on a recours au traitement chirurgical. La décision doit être discutée au cas par cas en consultation. Deux traitements sont possibles.
Le blocage l’articulation de la cheville (arthrodèse) supprime définitivement la mobilité articulaire. Le patient sera soulagé durablement des douleurs liées à l’arthrose et pourra marcher sans canne. La perte de mobilité articulaire est compensée partiellement par les articulations adjacentes.
L’autre option est la mise en place d’une prothèse de cheville, qui conserve une mobilité articulaire en supprimant les douleurs. Cette solution n’est pas possible pour tous les patients et doit être discutée en consultation. La faisabilité dépend des désaxations de l’arrière pied et des atteintes ligamentaires associées.
Après l’opération
Le blocage de l’articulation de la cheville (arthrodèse) nécessite une immobilisation dans une botte plâtrée sans appui d’au moins 6 semaines après l’intervention. Cette immobilisation a pour but de faire consolider l’arthrodèse. La reprise de la marche se fera progressivement
la mise en place d’une prothèse peut, elle aussi, nécessiter quelques semaines d’immobilisation et le patient doit suivre des séances de rééducation pour la reprise de la marche.
Dans les deux cas il faut attendre plusieurs mois pour retrouver une marche fluide et confortable.
Les risques
Les risques opératoires diffèrent selon l’intervention réalisée. Ils sont fortement dépendants des antécédents médicaux du patient (état de la peau, diabète, tabagisme, problèmes circulatoires…). Certaines complications sont spécifique de l’intervention pratiquée :
- L’arthrodèse peut se compliquer de retard de consolidation
- La prothèse de cheville peut présenter des problème de stabilité voire de luxation.
Les problèmes sont non spécifiques de l’intervention chirurgicale :
- les retard de cicatrisation de la peau
- infection du site opératoire
- phlébite
Indication chirurgicale.
La décision de se faire opérer dépend de la gêne fonctionnelle c’est-à-dire si l’arthrose provoque des douleurs très invalidantes malgré un traitement médical bien conduit.
Le choix entre prothèse et arthrodèse se fait au cas par cas et doit être adaptée au patient, ces deux traitements sont complémentaires.
Pour aller plus loin
Consultez la fiche d’information médicale proposée par L’Association Française de Chirurgie du Pied.